Isturitz le27.05.2021

Plus de deux mois se sont écoulés depuis la dernière chronique . le marcheur-blogeur se fait rare sur les sentiers ... la faute à beaucoup de choses .... mais inutile d'épiloguer , les beaux jours apprrochent, le vaccin dresse ses barrières contre le virus , alors allons de l'avant, que diantre !!! .... et place aux commentaires de la dernière sortie .

           D'abord, sachez qu'il va peut-être falloir changer le réglement de notre association . Si les randos du mercredi perdurent , celles du vendredi sont sur le point de changer de statut et de devenir les randos du jeudi . Ils n'en sont qu'à la troisième consécutive , les prochaines sorties nous diront si un nouveau pli est pris !!.

            Nous fûmes donc 11 en partance pour Isturitz par un beau jeudi bien ensoleillé , un village basque proche de la la bastide Clairance dont j'ignorais jusqu'au nom . Nous partons bien entendu sans les anoracks bien que du dénivelé soit au programme .

           D'entrée un dénivelé progressif nous attend en empruntant un chemin goudronné et très vite c'est un paysage tout en douceur, vallonné, verdoyant qui s'offre à nous . Tout au long de cette jolie balade , ce n 'est que plaisir de voir avec le recul dû à notre parcours ce magnifique piémont basque si châtoyant et riant . Nous le devons à Gisèle qui a fait le siège du commandement d'Hervé pour que cette sortie soit programmée .... comme quoi la persévérance  paie ( merci Gisèle ! ) et comme quoi la gent masculine sait céder avec pertinence ( merci Hervé  !)  . Passages en forêt ou à découvert alternent , seul un mini gave à traverser nous oblige à marcher dans la boue . Qqs photos avec un pique-nique ... à risques ...

        L'heure de la pause méridienne avance, le soleil se montre généreux, une brise venue du littoral nous caresse le visage avec douceur , mais Hervé voudrait bien récompenser son groupe sous des ombrages rafraichissants ... en pure perte jusqu'à arriver   devant un beau chêne à l'entrée d'une allée menant à une maison en retrait d'une vingtaine de mètres . Deux éclaireu(ses) s'avancent pour solliciter l'autorisation de louer l'instant de la pause cet ombrage tentant . Personne . Quelques échanges pour prendre la décision d'installer le bivouac ou non . Finalement , décision est prise de s'installer en face, certes au soleil, mais au bord d'un près récemment fauché . Nous avionsà peine commencé à mordre à pleines dents dans nos pique-niques lorsqu'arrive une voiture qui s'engage ves la maison . Monique T , pleine de scrupules, se dirige vers la conductrice  , cette dernière lui intime l'ordre de ne pas rester reprochant au groupe d'avoir abaissé la clôture , ce qui n'est pas le cas .  Tous très courageux, nous laissons Monique recevoir un accueil bien peu chaleureux . Bien entendu , le pique-nique n'en fut pas pour autant interrompu , les conversations , même en respectant la distanciation , allant bon train sur l'hospitalité basque , certains se proposant de la remercier en levant le camp . Voilà pourquoi les belles photos de J-C que vous avez reçues  ont été accompagnées de la légende : "pique-nique avec ? "         

La pause casse-croûte en photos :

           Le retour aux véhicules fut bouclé en une heure environ avec des passages très chauds mais supportables .

           Et comme les temps ont changé depuis le 19 mai , retour au traditionnel pot de fin de rando , particulièrement  apprécié .

           Merci à Gisèle pour le choix, à Hervé pour sa maitrise d'accompagnateur , au preneur d'images Jean-Claude et aussi serre-file

          Un parcours de 14 km pour 400 m de dénivelé donc à mi chemin entre plaine et rando verte .